Inauguration exposition CHAPPERT GAUJAL.

chappert gaujal

Tel le Phénix, cet immeuble industriel va renaître.

Mon prédécesseur, M. Michel MOYNIER, a été précurseur avant l’heure dans le Développement Durable. Il n’a pas été entendu. NARBONNE aura toujours cette absence de qualité environnementale. Par le jeu de l’alternance municipale, ce beau projet d’éco-quartier a été tué en plein envol.

Afin de ne pas laisser vide ce beau bâtiment de béton, ce lieu emblématique fut bizarrement baptisé puis, sans aucune cohérence culturelle, il fut envahi par l’art contemporain.

Au cœur d’une exceptionnelle nécropole, au milieu de la création architecturale variée, au centre de la pénétrante moderne de la ville, ce lieu accueille aujourd’hui une exposition, votre exposition Patrick, à regarder autrement, comme Michel SANTO l’a, hier, bien défini.

Personne n’a le monopole de la culture, comme le rappelle souvent M. Bertrand MALQUIER, Premier adjoint. Chacun va interpréter l’œuvre. Les couleurs, les matières, les éclairages voulus par l’artiste sont personnels mais créateurs pour chaque spectateur.

Aucun site n’est prédisposé à refléter la culture. Tout lieu peut être source de culture, comme ce matin à l’Abbaye de Fontfroide avec l’inauguration du massif de roses Simone Veil.

Aujourd’hui, ce volume met en valeur un artiste local de renommée internationale.

Demain, il sera l’endroit où chacun d’entre nous pourra être écouté et entendu dans l’accompagnement des difficultés rencontrées.

Initialement précurseur, puis inspirateur, il sera demain le nœud du ruban reliant la modernité au centre monumental historique de la Ville.

Tel le Phénix, les œuvres qui seront admirées ici et en Centre-Ville proviennent d’un artiste dont l’imagination rend jaloux. Dessinateur, peintre et sculpteur, Patrick CHAPPERT GAUJAL est aussi et surtout un récupérateur. La matière l’attire et l’inspire, il la fait renaître.

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Patrick travaille sur des dimensions variables. Il transforme le bois, le métal, l’inox, le plastique. Il joue avec l’objet.

NARBONNE reçoit aujourd’hui Patrick CHAPPERT GAUJAL. Notre Ville conservera une de ses œuvres. Elle sera le témoin de vos élus qui veulent maintenir en ville l’art comme ce fut le cas durant 40 ans.

Je suis un profane mais j’aime découvrir l’art, l’art contemporain quand il s’expose aux endroits marqués d’opposition, de contraste et de discordance.

NARBONNE a un passé culturel important et de qualité. Ces valeurs dégagées au fil des ans sont ancrées. Nous sommes là pour les valoriser et les perpétuer. Nous sommes là pour construire dans nos quartiers des espaces où, notamment, l’art sera mis en avant.

Un Parc des Sports et de l’Amitié qui abrite 3 œuvres modernes remarquables.

Un Espace de Liberté où l’architecture avant-gardiste a intégré 2 créations.

Une école écologique, en plein cœur d’un quartier des années 70, laisse admirer une Naïade gracieuse.

Des giratoires rappellent le passé par des réalisations reconstituées afin que l’histoire de la Ville soit accessible à tous.

Des murs sont les témoins de poèmes d’auteurs renommés.

L’art de la rue se crée sur le mobilier urbain.

Le métal trône et contraste avec le théâtre.

Certains adorent, d’autres moins, mais chacun aura eu la chance de pouvoir émettre un avis, une critique, un sentiment.

Nos prédécesseurs ont adopté la libre expression artistique, nous la perpétuerons.  Vos élus souhaitent continuer cette culture. Avec Patrick nous saurons le réaliser.

Maître Didier MOULY, maire de NARBONNE.