Déconnecté.

Alain PEREA déconnecté des réalités

Le Larousse nous donne une définition simple du verbe déconnecter qui consiste à « rompre le rapport qui existait entre les personnes, des choses, les séparer ».

Déconnecté est l’adjectif qui caractérise effectivement le mieux l’attitude de notre député, candidat sournois aux municipales, Alain PEREA.

La lecture de l’Indépendant de ce jour nous confirme cet état de fait par deux déclarations assez symptomatiques des élites politiques.

D’abord, en parlant de l’actualité de la hausse des taxes, politique impulsée par sa majorité, il affirme, avec assurance, avoir eu « une explication de texte musclée avec le Premier Ministre ».

Et qui va croire à une tel mensonge… C’est comme si Nicolas Sainte-Cluque, pour contester la politique du Président Hollande en son temps, nous avait raconté qu’il avait botté le derrière de Manuel Valls.

Prendre les Narbonnais et les Narbonnaises pour des « perdreaux de l’année », telle semble acquise la ligne stratégique de notre député-chasseur.

Ensuite, sous perfusion permanente d’argents publics, notre député ne se rend même plus compte que ses mandats ne sont pas des contrats de travail salarié. Sans honte, il explique que la taxe sur le carburant permettra d’augmenter le budget de l’Etat et il affirme: « le budget de l’Etat… il servira autant à mettre en place des actions pour les jeunes qu’à payer mon salaire ».

On est en droit de se poser de sérieuses questions quant à la représentativité de la Narbonnaise à l’Assemblée Nationale.

Après l’affaire du tweet, ces déclarations ne font qu’accentuer le fossé qui se creuse entre la population narbonnaise et notre député salarié.