Parc méditerranéen de l’innovation, Nucleum, Innoveum… Sous les dénominations les plus pompeuses fleurissent les structures de soutien au développement économique et autres pépinières financées par le Grand Narbonne, à coup de centaines de milliers d’euros.
Dernière en date, un hôtel d’entreprises dont la création est annoncée au sein d’In’Ess, « espace innovant et interconnecté pour entreprendre autrement », ainsi que le revendiquent ses pères fondateurs, le président de l’Agglo Jacques Bascou et son vice-président Tristan Lamy.
Le « hic », c’est que, plus les années passent, plus les structures se multiplient et plus on peine à constater les résultats de la politique du Grand Narbonne qui se dit ambitieuse. Illustration d’actualité avec les 1ers Trophées de l’Innovation et de l’Économie en Occitanie (OCCinov 2016) qui viennent d’être décernés à Toulouse. Parmi les douze nominés dans toute la grande Région, aucune entreprise audoise et encore moins narbonnaise… au moment où le Grand Narbonne candidate pour obtenir un label européen sur l’innovation !
Ce ne sont pourtant ni la matière grise ni la créativité qui manquent chez nos chefs d’entreprise, dont la presse locale ou économique ne manque pas de saluer régulièrement les productions innovantes. Le problème, dans ce domaine comme dans tant d’autres, c’est bien l’incapacité de Jacques Bascou et du Grand Narbonne à se faire les ambassadeurs de notre territoire.
Le Grand Narbonne est, certes, une pépinière mais, hélas… une pépinière d’incantations !