Droit de réponse à l’article « Jacques BASCOU riposte à Nouveau Narbonne ».


Suite à l’article « Jacques BASCOU riposte à Nouveau Narbonne », paru le samedi 9 novembre dans les pages de l’Indépendant, les mises au point suivantes sont à apporter :

1. Le budget est sincère

Le budget de la Ville de Narbonne sera sincère, sous peine d’être rejeté par les services de l’État. L’accusation de M. Bascou est donc grave et indigne de sa fonction. Conformément à la loi, un budget supplémentaire interviendra en cours d’année pour compléter le budget primitif.

Concernant la date du vote, la Direction générale des collectivités locales rappelle que « le vote du budget devrait en principe intervenir au plus tard le 1er janvier de l’exercice », un vote ultérieur étant une entorse à ce principe. Ainsi, en Occitanie, toutes les plus grandes villes ont un vote antérieur au 31 décembre : Toulouse, Montpellier, Nîmes, Béziers, Montauban, etc. Narbonne a vocation à figurer parmi elles.

Par ailleurs, M. Bascou utilise des arguments fallacieux : la connaissance des résultats de l’année N-1, les dotations de l’État, les données fiscales prévisionnelles sont autant d’éléments qu’il n’aura pas au mois de février… date à laquelle le Grand Narbonne votera son budget.

2. Le record d’investissement

Contrairement à ce qu’affirme Jacques Bascou, le record de dépenses d’équipement ne date pas de 2013 mais de 2009. Reconnaissons tout de même qu’il s’agit d’un record réalisé sous son mandat : en effet, profitant de l’effet d’aubaine d’une double année de fonds de compensation de la TVA (FCTVA), instaurée pour relancer l’économie après la crise de 2008, de nombreuses collectivités ont fortement investi en 2009. Narbonne n’a pas échappé à la règle avec 25,5 M€ de dépenses d’équipement cette année-là.

M. Bascou confond par contre le niveau d’investissement, soumis au vote, et le niveau d’investissement réalisé. Pour 2019, le total des dépenses d’équipement voté est de 43,7 M€. La cible de réalisation au 31/12/19 est bien de 37 M€. A ce jour, la Ville a déjà réalisé plus de 30 M€ de dépenses d’équipement. Bien au-dessus des 25,5 M€ de 2009…

Désolé pour le record de M. Bascou….

3. La dette

M. Bascou est décidément fâché avec les chiffres. L’encours de dette au 31/12/2013 était de 58,480 M€, pour une population de 52 489 habitants, soit un encours de 1 114 € par habitant.

Au 31/12/2019, la dette de la Ville devrait être de 61,6 M€, avec une population de 55 001 habitants, soit un encours de 1 120 € par habitant. Une augmentation de 0,5 %… Bien loin des 20 % annoncés par M. Bascou !

4. L’épargne nette

Jacques Bascou se défend d’avoir placé la commune dans un niveau d’épargne nette négative. Pour rappel, l’épargne nette « correspond à l’épargne de gestion après déduction de l’annuité de dette, ou épargne brute après déduction des remboursements de dette ». Selon cette définition, l’épargne nette etait donc négative en 2009 (-1,772 M€)… ainsi qu’en 2013 (- 3,248 M€) sous le mandat de M. Bascou.

Cette épargne n’a par contre jamais été négative depuis que Didier MOULY est maire de Narbonne.

NARBONNE nous réunit, continuons ensemble.