Nous ne sommes pas des élus godillots


Avant le séance du Conseil Communautaire, Gérard SCHIVARDI, le Maire de Mailhac avait annoncé : « Il est inacceptable que les élus qui représentent les 125 000 habitants du Grand Narbonne, reçoivent 2592 pages de documents à lire et étudier en 5 jours avant de voter. C’est impossible et c’est un déni de démocratie, une véritable mascarade ! »

Des paroles aux actes : ce 29 juin 2017, Gérard SCHIVARDI a déposé sur le bureau du Président Jacques BASCOU le fameux pavé et exprimé son mécontentement relatif à cet évident déni de démocratie. Un déni de démocratie que beaucoup d’élus constatent en silence mais n’osent remettre en cause, tenus par la perception de leurs indemnités.

Marie-Noëlle GARBAY, élue Nouveau Narbonne, est ensuite intervenue pour demander au Président du Grand Narbonne de mettre en conformité ses prétendues valeurs avec sa manière de faire de la politique. La ville centre, Narbonne, alimente pour près de 50% le budget du Grand Narbonne, et ne dispose d’aucune place dans l’exécutif.

Depuis 3 ans, Jacques BASCOU n’a soutenu aucun des projets impulsés par la majorité municipale. Les sollicitations de travail en commun autour de la salle Multimodale, du Parc des expositions et encore du Théâtre en sont des exemples.

Après de vifs échanges entre les élus Nouveau Narbonne et un Jacques BASCOU isolé devant les rangs clairsemés de sa majorité silencieuse ou bon nombre de ses lieutenants manquaient à l’appel, comme Didier CODORNIOU, Alain PEREA, Eric MELLET, Viviane DURAND… Les 9 élus Nouveau Narbonne ont quitté la salle.

Il n’en fallait pas plus pour que le quorum de 40 élus sur les 79 que compte le Conseil Communautaire ne soit pas atteint et la séance annulée…

Seul, Jacques Bascou n’est plus vraiment majoritaire au sein de l’assemblée qu’il préside. Les membres de son exécutif, absents, se désolidarisent de lui et ne prennent même plus la peine d’être présents pour des séances importantes où l’avenir de la Narbonnaise devrait se dessiner.