TARTUFFERIE et CACOPHONIE


Tartufferie et cacophonie des ex-Socialistes en Conseil Municipal

S’il était un Conseil Municipal qui méritait une certaine tenue, c’était bien celui de ce 29 mars 2018, quelques jours seulement après les attentats qui près de chez nous, à Trèbes et Carcassonne, ont coûté la vie à 4 personnes.

Le Maire, Didier MOULY, avait pourtant commencé ce Conseil Municipal en demandant que soit respectée une minute de silence en l’honneur du Colonel Arnaud BELTRAME qui avait échangé sa vie contre la dernière otage du terroriste.

Il annonça ensuite, avant de passer à l’ordre du jour, son intention de donner à un lieu de Narbonne, le nom de ce héros national, Arnaud BELTRAME.

Malheureusement, tenue et respect n’auront pas duré bien longtemps, « chassez le naturel et il revient au galop »,  en particulier chez Marc ORTIZ qui, dès la première question de l’ordre du jour, se répandait dans un flot de diatribes incompréhensibles.

Avant d’être rejoint par ses collègues de l’opposition dans la plus totale cacophonie, après que Bertrand MALQUIER, le premier adjoint ai dit qu’en matière de fiscalité il n’avait pas de leçons à recevoir du Parti Socialiste !

Nous avons alors assisté à des réparties ubuesques lancées par une Isabelle HERPE particulièrement irritée :

« Ne nous traite pas de Socialiste, je n’ai jamais été au parti Socialiste… », reprises par la plupart des élus d’opposition, comme Marc ORTIZ : « Jamais de la vie, encore une fois, jamais de la vie ! » et Sabine FLAUTRE « Moi je ne suis pas au parti socialiste, je n’y ai jamais été, Sabine (PEYROUZEL) non plus ! Arrêtez ! » et plus loin : « Dire que j’aime Narbonne est Socialiste c’est faux ! »

Seule, Hélène SANDRAGNE ne sera pas vexée par ce qualificatif de Socialiste et se démarquera de ses collègues en disant : « Je suis socialiste et j’en suis fière ».

Une opposition Municipale où étaient absents Jacques BASCOU, le Président du Grand Narbonne, apparatchik du parti socialiste mais qui a rendu sa carte entre les deux tours des dernières législatives pour se mettre En Marche et Nicolas SAINTE-CLUQUE, en passe de finir son mandat de porte-parole socialiste bien esseulé.

Si les mêmes en 2008 affichaient fièrement la rose socialiste et la tenaient de façon bien plus discrète en 2014, aujourd’hui, en 2018, ils n’hésitent plus tels des Tartuffes à masquer, comme si c’était une tare, jusqu’au nom de ce parti qui leur a pourtant tout donné…« Cachez cette rose que je ne saurais voir ! »